“Connais-toi toi-même”
· Regarder en soi, à la recherche de ce qui constitue notre nature ;
· Savoir distinguer nos véritables besoins ;
· Connaître nos atouts et nos faiblesses ;
· Être capable d’utiliser cette connaissance de soi de manière positive ;
Cette connaissance de soi est le préalable pour développer et nourrir une nouvelle capacité. Celle de comprendre la vie autrement. Être capable de changer de perspective afin d’être véritablement acteur des choix de vie que nous faisons.
Voici les grandes lignes que tout processus de changement solide doit considérer.
La connaissance de soi apporte beaucoup de positif que ce soit pour changer, dépasser une difficulté, choisir ou atteindre des objectifs.
« Connais toi toi-même » nécessite parfois un soutien externe.
Mais qu’est-ce-que « changer » ?
Le changement peut être définit par le fait de passer d’un état « interne » à un autre.
Il est communément admis que le changement suppose un état « insatisfaisant » qui motive une personne à vouloir passer à un état « meilleur ».
C’est un concept tout à fait subjectif en réalité !
Mais le changement ne part pas systématiquement d’un état de malaise. Il peut être nécessaire pour atteindre un objectif (tant personnel que professionnel) par exemple.
Le point commun à tout changement est qu’il fait état d’une perte. Cette perte peut se manifester de multiples manières : se défaire d’habitudes, prendre de nouvelles responsabilités, quitter son employeur, déménager et quitter son logement, perdre ses amis…). On « perd » une situation habituelle, confortable pour aller vers l’inconnu en fait. Cette situation rend difficile l’engagement personnel dans un changement, c’est une résistance (cf courbe du deuil plus bas).
On le voit, le changement n’est pas une « mince affaire » et l’adage « connais toi toi-même » ne peut faire l’impasse d’éléments extérieurs auxquels cette réflexion sur soi est intimement liée :
Quelles sont les raisons qui nous motivent à vouloir changer ? Parfois le changement est subit (un évènement extérieur qui s’impose : perte d’emploi, séparation..) parfois il est désiré (vouloir changer de métier, améliorer son équilibre vie privée / vie pro, prendre en charge sa santé.. );
Que voulons-nous changer ? Qu’est-ce que nous connaissons de nous vraiment ? Notre nature profonde, nos ressources, nos faiblesses ? Avons-nous un savoir suffisamment profond de nous-même pour engager un changement durable ?
Notre envie de changer ne dissimule t’il pas une fuite du présent ?
Et le monde dans lequel nous vivons, en quoi peut-il être un levier ou un frein à notre changement ? En quoi pouvons-nous agir ou non face à ce monde qui lui-même semble être en changement perpétuel ?
Ces questions et bien d’autres doivent être rigoureusement considérées pour que la démarche soit adaptée et efficace.
La réponse à ces questions permet de clarifier la nature du changement :
Un changement qui s’effectue dans un environnement avec ses règles existantes (à l’image d’une course automobile où l’on ne change pas les règles du jeu mais où l’on est libre d’améliorer les voitures ou améliorer les compétences des pilotes).
Ou un changement profond où même les règles du système sont changées. On parle d’un changement systémique (pour reprendre l’image de la course auto alors on changerait les règles, l’attribution des points, ce serait par exemple non pas le premier arrivé qui gagnerait mais celui qui a le moins consommé de carburant par exemple). Ici les valeurs, les croyances d’une personne sont changées (voir article prochainement).
Le changement et l’accompagnement professionnel, pourquoi ?
En tant que professionnel, j’apporte le soutien et les bonnes techniques à la personne afin qu’elle découvre au fond d’elle-même les meilleures réponses. En effet, les prises de consciences individuelles renforcent l’engagement et l’implication. C’est un gage de succès.
Le cheminement vers le changement passe classiquement par plusieurs étapes qu’il est nécessaire de vivre afin que la personne qui les traverse les intègre.
Ces étapes font parties d’un processus de construction d’une nouvelle réalité, de nouvelles représentations mentales.
Ici, c’est essentiel d’être conscient des enjeux et correctement accompagné.
J'ajoute que les prises de conscience et les modifications « internes » doivent être renforcées par la réalisation de nouvelles actions qui sont en phase avec tout cela. Ces actions elles-mêmes seront à soutenir par les ressources que possède la personne.
Considérant tout cela, l’accompagnement que je réalise est un processus éprouvé qui s’adapte à la personne. Il est personnalisé dans le sens où il met au centre de la méthode la personne qui en est à l’initiative.
Il y a les méthodes, la manière dont on les utilise, le résultat qui en découle et la manière dont la personne va ensuite agir pour donner du sens à ce résultat. Tout un ensemble de paramètres qui permettent les prises de conscience et les actions qui en résultent.
Trop souvent le temps, le savoir et l’expérience manque pour que tout à chacun puisse maîtriser ces techniques et méthodes qui ont fait leurs preuves. C’est ce processus que je propose de découvrir et d’expérimenter tout au long des accompagnement que je propose. Les intéressés les comprendront, les feront leurs et seront capables de les ré-utiliser pour eux-mêmes dans des situations similaires !
Et les méthodes ?
Depuis les années 90, les études scientifiques liées aux sciences humaines ont validé de nombreux outils de la psychologie, de la sociologie, de la communication ou encore des théories de la motivation. Ces savoirs permettent aux professionnels de l’accompagnement de rendre leur pratique concrète, de répondre à toute situation, d’avoir une boite à outils pour toute « difficulté ». L’objectif étant de servir, sans les asservir, les personnes qui en ont besoin.
Ce n’est pourtant pas tout, j’ajoute une ressource importante, essentielle à mon sens : la bonne condition physique.
Je ne suis pas partisan de la scission, entre « l’esprit et le corps » qui s’est historiquement opérée dans la culture occidentale mais qui n’existe pas dans beaucoup d’autres cultures.
Ce postulat amène à des résultats que nous aurons l’occasion de voir dans d’autres articles, comme le fait que le corps a la capacité de guérir (cicatrisation..) tout comme « l’esprit » le peut par des processus internes (résilience..). Mais dans les deux cas, l’apport d’éléments externes est parfois nécessaire (docteur pour le corps, thérapeutes pour le psychologique). Mais c’est un autre sujet..
Appréhender un changement nécessite des ressources intérieures (motivation, courage..) mais aussi extérieures (notre forme physique). En effet, il sera d’autant plus aisé de changer si nous renforçons ou nous maintenons une bonne condition physique. C’est pourquoi mes accompagnements de la formule « intégrale » contiennent cette dimension, que j’aborde avec mes compétences d’éducateur sportif spécialiste des arts martiaux chinois et du « sport santé ». Je serai alors à certains moments consultant / formateur sur ces sujets. Avec une approche globalisante, les « chances » de succès grandissent !
Vous l’aurez deviné, dans mes accompagnements, vous êtes acteurs de votre changement sur bien des domaines !
